Les vraies vocations sont très rares. Le thème indique les obstacles qu’elles auront à surmonter avant d’aboutir.
Plus le métier se complique et s’élève dans l’échelle des professions, plus il engage la personnalité totale d’un sujet et toutes ses aptitudes, et moins il est facile de le déceler à l’avance. Cependant l’astrologue peut procéder par élimination des métiers présentés, et surtout indiquer au consultant la façon dont il incarnera son rôle de comptable, de journaliste ou de médecin, et le succès qu’il pourra en escompter.La démarche inverse est plus facile. Partant d’un métier donné, dont on doit connaître les avantages et les inconvénients, on verra si le sujet est susceptible de l’exercer dans de bonnes conditions et s’il y trouvera les satisfactions recherchées. On n’oubliera pas que certaines activités sont choisies en compensation d’une faiblesse initiale, ou d’une tendance brimée pendant l’enfance : on doit trouver alors dans le thème l’existence d’un conflit ou d’un point d’infériorité. On connaît bien les cas du bègue devenant orateur, du peintre myope qui devient célèbre, du grand compositeur qui n’entend pas sa propre musique. Il s’agit là de cas assez exceptionnels que seul l’astrologue-psychologue peut déceler. On trouve aussi des vocations tardives : l’être inconscient de ses dons qui devient écrivain à la quarantaine, la grand-mère peintre à 70 ans !
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L’astrologie a toujours attribué à Mercure justement cette faculté d’adaptation, mais la seule étude de Mercure dans un thème ne peut véritablement donner une idée valable de l’intelligence du sujet, tout au moins de son niveau, car on ne peut trouver d’échelle de valeurs. Là aussi, c’est une étude complète de la personnalité qui est nécessaire pour dégager la sphère de l’intellect, voir si elle permet d’échapper au déterminisme ou si elle lui est liée.