Mais, c’est dès les premiers mois que l’utilité de l’astrologie s’imposera. Les psychologues admettent, en effet, que c’est pendant les deux premières années de sa vie qu’un enfant forme son caractère, et qu’ensuite peu de modifications importantes seront possibles. Or les astrologues affirment que cette période correspond au stade lunaire, période malléable où l’on peut redresser les troubles possibles que seul l’astrologue peut déceler. On peut voir s’il y a risque de formation d’un complexe (sevrage, Œdipe). La comparaison avec le thème des parents permet de voir comment l’enfant pourra réagir envers eux. On saura s’il est trop fixé à sa mère, ou porté malgré lui à une révolte contre le père. C’est un véritable guide que l’astrologie met à la disposition des parents pour agir au mieux sur le développement de leurs enfants.* On admettra volontiers qu’un enfant turbulent, comme le sont généralement les petits Béliers, ne doit pas être éduqué comme l’est un bambin de la Vierge, plus soucieux de sa propre discipline. Qu’il s’agisse des heures de repos, des jeux, du sommeil même, des différences joueront que le thème permettra de préciser.
Plus tard, à l’âge de Mercure, de 6 à 14 ans, ce sont les questions d’enseignement, de formation du raisonnement, de développement des aptitudes qui seront à considérer, selon les aspects reçus par le thème de l’adolescent. Les problèmes causés par l’éveil du sentiment et de la sexualité, la réceptivité aux influences pervertissantes, à la drogue, se dégagent nettement du thème.
Un autre point important est celui des enfants retardés, dont le retard est le plus souvent dû à des causes affectives, visibles dans leur thème : on trouvera le plus souvent le remède, le point faible à traiter. Si l’enfant est dyslexique, on ne le décèlera pas à l’avance dans son thème, mais sachant qu’il est dyslexique, on parviendra à découvrir la meilleure voie pour la réadaptation.