Bien loin en arrière de la piste zodiacale, mais la suivant irrégulièrement, s'aperçoivent des groupes d'étoiles situées hors du système solaire. On les a répartis dés l'antiquité en 12 constellations de dimensions inégales, chevauchant les 12 limites des signes dont elles portent le nom.
En raison du mouvement de pivot causé par l'axe de la Terre, il se produit chaque année un léger décalage (50 secondes d'arc) entre le point vernal (0°Bélier) repéré annuellement par une étoile "fixe" (actuellement l'étoile polaire) et le point de l'espace qu'il occupait un an auparavant. L'accumulation de ce décalage, qui a lieu dans le sens horaire, fait que la correspondance entre chaque signe et la constellation qui lui fait face n'existe plus. Les anti-astrologues en concluent que les interprétation actuelles des signes sont faussées. Cette critique, qui déconcerte beaucoup les débutants, appelle les réponses suivantes :
a)l'expérience vécue par l'astrologue prouve indiscutablement que les natifs d'un signe (bien entendu lorsqu'une influence contraire n'existe pas) réagissent très nettement en conformité avec le signe traditionnel. Il suffit de comparer un Bélier et un Cancer
b)en dépit de ce décalage, le rythme saisonnier des climats tempérés reste constant. C'est toujours autour du 21 mars que les premiers bourgeons apparaissent
c) la question reste de savoir si l'influence attribuée aux signes zodiacaux est due aux étoiles qui forment chaque constellation, décalées ou non, ou si elle est simplement due aux variation de l'énergie solaire par rapport à la terre. Ce point ne peut être tranché actuellement. Les fervents de la tradition apprendront avec plaisir que, selon l'historien Macrobe, cité par l'astrologue A.Volguine, "...pour les égiptiens, les douze signes du zodiaque se rapportent à la nature du Soleil".
