10. LE CAPRICORNE

Les 12 signes

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gillou
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10. LE CAPRICORNE

Message par gillou »

21 décembre-19 janvier
Dans son isolement, il gravit par une discipline constante les pentes arides qui mènent aux cimes baignées de lumière (Sénard, « le Zodiaque »).

Le troisième signe de Terre porte l’empreinte de l’hiver, saison où si l’on veut survivre, il faut disposer d’une grande force intérieure. Signe cardinal, il représente le stade de la nature où la graine prépare la venue future de la plante. Ses sujets ne voient donc le moment présent que dans la mesure où il préfigure une réussite lointaine mais sûre. Dominé par Saturne, astre des structures indispensables, il se concentre sous le poids des responsabilités sans lesquelles il ne peut vivre.

:arrow: Son comportement : d’une activité incessante, car il est aussi régi par Mars, il fait montre d’un acharnement méthodique. Fait pour durer, le temps pour lui ne compte pas. Individu sans relief ni brio, il reste fermé à tous les arguments qu’il écoute avec une froide politesse, retenant sans mot dire ceux qui apporteront une nouvelle pierre à son édifice. Il juge le monde avec un certain dédain et, en dépit de son orgueil secret, il méprise les flatteries.

:arrow: Psychologie : introverti, tout pour lui est préparé sur le plan intérieur. Il ne manifeste aucune émotivité,
bien qu’il puisse éprouver des émotions qu’il est capable de maîtriser. Sa formule caractérologique est le flegmatique (non émotif-actif-secondaire) ou le passionné (émotif-actif-secondaire). Agissant en général suivant des règles strictes, il n’est pas souple et s’adapte avec peine aux circonstances qui bouleversent l’ordonnance établie. Jamais il ne se mettra à la place d’un autre. Sa lenteur, son aplomb lui donnent une allure sérieuse, généralement justifiée, d’autant plus qu’il a horreur de perdre son temps, ce temps qui est une partie de lui-même.

Deux sous-types ont été distingués par A. Barbault : le premier est l'ambitieux, dont Staline est un exemple outré. Il s’affirme dans une lutte constante pour le pouvoir. Qu’il s’agisse de l’aide-comptable ou du ministre, il vise un sommet, il acceptera toutes les humiliations
pour franchir un échelon, puis un autre, acceptant les besognes les plus ingrates, il prévoit dix ans à l’avance. Le second sous-type, le détaché, méprise le pouvoir temporel. Son ambition est morale, spirituelle parfois. Ascétique, il suit le Christ (né un 25 décembre) dans la voie du dépouillement, il aspire à se retirer du monde, il rêve du surhumain, du supra-terrestre.

* Son intelligence : intériorisé, porté à la réflexion objective, à la méditation même, il est pratique et rationnel. Implacable dans ses jugements, il est trop souvent systématique, limité dans ses vues par les textes, les précédents. L’intellectuel de ce signe est à son aise dans la pensée abstraite, aimant tout mettre en équations, prolongeant les courbes sans tenir compte du jaillissement de la vie.

* Sa force : sa discipline, son esprit d’organisation et de méthode, son sérieux. Sa capacité de mûrir ses projets, ses grands desseins. Son emploi du temps strict. Compétent dans sa partie, il use l’obstacle, il sait ne voir que l’essentiel.

* Sa faiblesse : sa mauvaise humeur, son pessimisme cachant la crainte de manquer. Sa façon trop conservatrice de maintenir ce qu’il a établi contre vents et marées. Son rationalisme sceptique et desséchant. Son avidité du pouvoir. Son manque de communication humaine.

:arrow: Ses aptitudes professionnelles : au bas de l’échelle, il est mineur, terrassier, ouvrier agricole. Plus instruit, il réussit comme technicien ou ingénieur dans les mêmes branches, architecte, comptable, homme de loi, administrateur de biens. On le trouve aussi dans la recherche scientifique, les mathématiques, l’archéologie. Il a besoin de résultats concrets, ce n’est pas un théoricien. Le Capricornien « spiritualisé » est attiré par les grands problèmes philosophiques et religieux.
:arrow: Sa vie amoureuse : appartenant au type « Pensée » de Jung, le Capricornien ne se complaît pas dans les complications sentimentales, qu’il considère comme du temps perdu, ainsi que les mondanités. Parfois frustré dans son enfance, il rejette l’amour pour se consacrer au travail, ou bien ne s’intéresse qu’à l’aboutissement rapide d’aventures charnelles. D’autres natifs du signe, émotifs secrètement, risquent de manquer leur vie affective par un excès de réserve, de timidité, attendant qu’on lui donne le feu vert. Souvent aussi, il se complaît dans les souvenirs du passé, lié malgré lui à l’enfance qu’il voudrait oublier. Ou bien, chez d’autres, l’égocentrisme barre la route à tout abandon du cœur, oubliant qu’il faut donner pour recevoir. La femme du Capricorne est souvent femme d’affaires ou de devoir, sérieuse par goût et peu encline à jouer les mères poules. Sobre dans ses goûts et ses toilettes, elle a toujours en tête, comme Mme de Pompadour, des problèmes de haute politique, fût-ce à l’échelon du palier, de la boutique ou du bureau. Homme ou femme, le sujet du Capricorne trouve fréquemment son bonheur à l’âge mûr dans une entente solide et tranquille. Mais s’il a trop négligé le cœur, il dira parfois comme Simone de Beauvoir, marquée par ce signe : « J’ai été floué... »
:arrow: Les enfants du Capricorne: d’allure sérieuse avant l’âge, il est souvent lent dans tout ce qu’il fait, parle peu et se plaît à ses études, aimant les jeux scientifiques, les expériences, les constructions. Son choix professionnel sera tardif, mais généralement définitif. Il ne faut pas lui tenir rigueur de ses silences, de sa difficulté à communiquer.

:arrow: Santé : c’est un tempérament « d’épargne », qui n’abuse pas de ses forces, ce qui lui permet de franchir une enfance souvent délicate et de parvenir à une vieillesse qui s’éternisera. Mais pour cela, il évitera de mépriser les petits malaises et chocs quotidiens qui finalement deviennent chroniques. Ce signe gouverne l’équilibre du calcium dans l’organisme, c’est pourquoi la carence calcique éprouvera le système osseux, les déformations du squelette entraînant affaissements, descentes d’organe par insuffisance musculaire. Souvent de tempérament arthritique, il peut souffrir de rhumatismes articulaires et de dermatoses sèches, de tuberculose osseuse, de sclérose, d’occlusions. Attiré par la montagne, il est sujet aux chutes. L’excès de froid et d’humidité provoquent la surdité, les maux de dents, qu’il ne faut jamais négliger. Il devra donc accorder à son corps plus d’attention qu’il ne le fait généralement.

:arrow: Sens du destin Capricorne : il a la chance d’être lucide et de ne se faire aucune illusion sur les gens et les choses. Sa réussite est généralement lente, ses débuts pénibles, le succès étant assuré à la maturité, mais souvent ralenti par un complexe d’infériorité surcompensé par l’orgueil. Il doit comprendre que cette volonté de puissance excessive ralentit son évolution et retarde son retour à l’essence des choses. Souvent aussi, il ne sent pas la nécessité des adaptations inéluctables, et peut rester fixé à des notions périmées. Lorsqu’il occupe un poste de dirigeant, il doit donner une plus grande place aux valeurs humaines.

:arrow: Mots clefs : absolu, attachement aux principes, rigidité, réflexion. Isolement, entêtement, ambition.

:arrow: Quelques Capricorniens célèbres : Henri IV, Elizabeth « la reine vierge », Franklin, Pasteur, Docteur Schweitzer, Cézanne, Utrillo, Matisse, Henry Miller, Maurice Herzog, Staline, Adenauer, Mao-Tsé-toung, Nasser, Pinay, Richard Nixon, Baudouin de Belgique, Jacques Anquetil, Simone de Beauvoir, Marlène Dietrich, Dalida, Françoise Hardy, Michel Debré.
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